Dossier de presse

  •  Coup de coeur

Ce n’est pas une BD. Plutôt un recueil d’illustrations. Mais quel dessin, tonnerre! Hughes Renier a décidément la plume des tous grands orfèvres. Il cisèle trait par trait avec une minutie sidérante son univers fantastique, où la nature et l’architecture se disputent l’espace et la vie. Tumultueux et rigoureux à la fois, le plaisir de dessiner est évident. « Les flutiaux du bord de Seine » forment un bien bel album, agrémenté d’un texte poétique d’Iris qui se faufile entre les planches avec une grande délicatesse.

Stéphane RENARD, « Le Vif, l’Express » 25/11/2005

  • La Ville rêvée d’Hughes RENIER

…Un travail de bénédictin, mais jamais la technique ne voile la poésie de l’image. Des détails, tous nécessaires, au point qu’enlever la moindre feuille d’arbre déséquilibrerait l’ensemble. Une planche prend de deux mois à deux ans… Dessins, encre de chine, couleurs. Ombres pour la profondeur et la vie. Partout une explosion de détails, autant d’histoires dans l’histoire….

…. Au plafond, dans sa petite maison près de la maison communale, des montgolfières étranges, un squelette de zeppelin…Maquettes étranges, pour dessiner ses planches. Hughes Renier est passionné depuis tout jeune par Jules Verne. Ce n’est sans doute pas un hasard. Pas plus que son goût pour le fantastique. Peut-être un genre typiquement belge , voire bruxellois, avec Thomas Owen, Jean Ray, Magritte….

…L’auteur propose ainsi un autre regard, une autre façon de voir, qui laisse au spectateur toute sa liberté. Ou au contraire le contraint…. »

Anne GILAIN, « Le VLAN » 18/02/2004

 

  • Bijou graphique

«  … A mille lieues des grands circuits commerciaux, voici un album dont les 700 exemplaires ne traîneront pourtant pas longtemps dans les rayons de son éditeur-libraire (Loup). Peintre, illustrateur, sculpteur et, surtout, poète de tous les instants, le trop discret Hughes Renier signe Les courants silencieux du rêve, un conte fantastique dont les 18 illustrations ont nécessité chacune trois mois de travail. Même réduit au format album, leur trait, d’une incroyable précision, conserve une force peu banale. Cet enchevêtrement de végétaux et d’architecture (beaucoup de bâtiments bruxellois) est un régal pour l’œil qui prend le temps de s’arrêter. De la toute grande illustration noir et blanc, que n’aurait pas reniée un certain Jules Verne pour ses romans fantastiques….  »

Stéphane Renard, rédacteur en chef  « LE VIF/L’EXPRESS » 21/2/2003

 

 

  • « Un Ballon végétal. »

 « Nous ne connaissions pas l’existence de Hughes Renier, mais un concours inattendu de circonstances nous l’a fait découvrir, lui et son art, d’une extraordinaire et obsédante étrangeté…

Titulaire de différents cours de dessin et de peinture, auteur de décors de théâtre, il travaille pour lui seul, à l’encre de chine ou à l’aquarelle, élaborant un monde futur imaginaire, dans lequel l’harmonie dépend de l’équilibre entre la nature et l’homme. Il a créé ainsi des sculptures-maquettes, donnant vie et volume à un monde d’architecture végétale.

Hughes Renier renoue avec la technique narrative, le conte illustré…. On n’imagine pas la perfection, l’invention, la mystérieuse collaboration du végétal et de l’intelligence humaine. On se perd à rêver cette aventure, qui aurait séduit Jules Verne, et l’on offre aux amateurs de magnifiques dessins, exceptionnels….

Une exposition qui met en évidence un très grand talent de graphiste et une extraordinaire aventure intellectuelle.
A voir sans tarder ! »

Thomas OWEN (alias Stépane Ray,) L’ECHO-Culture et Loisirs, 1/9/2000

 

 

  • « Les courants silencieux du rêve », Exposition des planches originales (dessins et aquarelles) 

« Les cîmes vertigineuses des futaies de nos bois auraient inspiré les bâtisseurs de cathédrales. Horta, architecte magicien, fait passer la lumière. Fer, bois, pierre et verre deviennent végétaux.

Existerait-il, depuis toujours, une alliance secrète entre l’architecture et la nature ? Aux yeux de Hughes Renier, c’est une évidence devenue passion dévorante. Cet artiste visionnaire nous conduit vers un Monde où le végétal règne en parfaite harmonie avec les oeuvres des hommes.

Hughes Renier renoue, pour cela, avec une technique narrative quasiment oubliée du grand public : le conte illustré. Ce mode d’expression trouve heureusement sa place dans notre société dite « de communication » faite, la plupart du temps de flashs, strips, clips et info-bruits. Arrêt sur image prémédité, l’illustration du conte n’est pas faite pour nous entraîner malgré nous vers une autre image, elle nous offre une vision globale dont l’esthétisme et les multiples détails renforcent notre imagination et nous fascinent.

Le réalisme minutieux d’Hughes Renier appliqué à des architectures et paysages urbains connus de tous (Bruxelles et Paris notamment) produit un effet onirique saisissant. Le grand mérite de cette oeuvre réside dans le fait que nous sommes amenés à poser une regard esthétique sur des architectures que nous croyons connaître ou que nous ne voyons plus, par habitude. Laissez-vous porter, par-dessus les toits, dans les grands paysages silencieux… d’un auteur à nul autre comparable. »

Dominique VAN EYCKE, »Demain tout sera possible », p3, sept 2000

 

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